Sainte-Anne, la commune

  • Superficie : 8 027 Ha
  • Population : 20 410 habitants
  • Office du tourisme : 0590 212 383

A la Révolution et ce jusqu’en 1848, Sainte-Anne a, par sa composition démographique, un profil particulièrement esclavagiste qui explique le climat de violence qui la secoue : arrestations d’esclaves, condamnations à mort, pillages d’habitations, climat insurrectionnel, meurtres suivis d'une répression sanglante. De 1870 à 1940, Sainte-Anne possèdait la première superficie cannière de l’île. Elle comptait 34 sucreries dont trois dotées d’une usine à vapeur.
La crise sucrière va cependant entraîner de nombreux conflits sociaux et une redéfinition de l'économie de la ville de Sainte-Anne.

Aujourd’hui, entre terre et mer, la commune de Sainte-Anne offre des sites naturels d’une richesse infinie : plages de sable fin où le bleu profond des lagons répond aux verts des vallées.
Les boeufs se reposent sous les manguiers près des mares, tout est tranquille. Les hôtels les pieds dans l’eau, construits depuis les années 1970 contrastent avec les anciennes habitations sucreries, rappel de l’ancienne activité agricole.
Tournée vers la mer, Sainte-Anne trouve son équilibre entre son port de pêche et son activité touristique intense renforcée par le Club Méditerranée, l’hôtel la Toubana, Pierre et Vacances etc…

Les Grands-Fonds de Sainte-Anne

Avant d’atterrire aux Abymes, peut-être avez-vous apercu un monde chaotique de “montagnes russes”, de pains de sucre desséchés, séparés les uns des autres par un sombre labyrinthe végétal : les Grands-Fonds.
Couvrant une superficie de 15 000 ha, au S.O de la Grande-Terre, ils sont demeurés à l’écart des grandes voies de communications. Dans cet enchevêtrement complexe de petites vallées à fonds plats, la population d'autrefois s’était groupée près des points d’eau, au milieu d’une riche végétation où dominaient l’arbre à pain et le manguier, dont les variétés sont nombreuses aux Antilles: depuis la mangue sauvage, ou mangot, jusqu’aux mangues pommes et aux mangues améliorées, parmi lesquelles “la Julie” la plus appréciée des visiteurs.

Géologiquement parlant, ils constituent une pénéplaine calcaire ravinée par l’érosion. C’est un “pays” où dominait la petite propriété et l’économie vivrière. On y cultivait l’igname, les malangas, sorte de choux, la patate douce et le manioc mais aussi des légumes qui vous sont plus familiers tels que : carottes, oignons et petits pois.
C’était un peu la “banlieue” maraîchère de Pointe-à-Pitre.

Aujourd’hui, entre mornes et vallées, un labyrinthe de routes et chemins relient les villages.
La région toute entière reste un important maraîchage, où poussent manguiers, cocotiers, poiriers-pays et arbre à pains en quantité. Ici et là, des villas et cases modestes sont entourées de jardins créoles où sont cultivés des plantes assurant le quotidien antillais : bananes, piments, gombos, papayes, aubergines, tomates, salades, ignames et avocats.
Dommage que le béton tend  à gagner du terrain chaque jour.

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