Capesterre, la commune

  • Superficie : 4 619 hectares
  • Population : 3 559 habitants
  • Office du tourisme : 0590 97 56 51

Tradition et Patrimoine

Capesterre, la terre de l’est, aux eaux turquoises, protégée  par une barrière de corail, s’est construite au pied d’un plateau fertile. Une dénivellation de 146 mètres sépare ainsi le haut du morne de la mer. Une chapelle dédiée à Sainte-Anne, patronne de la paroisse protège le bourg. De nombreux vestiges amérindiens témoignent d’une occupation fort ancienne. Notons la présence de la grotte du Morne Rita, creusée dans un substrat calcaire, décorée de pétroglyphes mais aussi d’une peinture murale  représentant une figure humaine. C’est le seul exemple d’art pariétal recensé dans les Petites Antilles. Les objets archéologiques trouvés sur le site de Taliseronde dont certains ont été également déposés au Musée Edgard Clerc attestent des occupations successives amérindiennes.

Ce n’est qu’au début du 18 ème siècle que la paroisse est fondée. Les premiers colons français ayant été refoulés à plusieurs reprises par les indigènes, par les troupes anglaises et hollandaises. Si le climat sec de Marie-Galante favorise la culture du coton et de l’indigo, la culture de la canne à sucre se développe dès la seconde moitié du 18ème siècle. Les moulins à vent comme celui de Bézard et à traction animale apparaissent dans le paysage agricole. Nous comprenons désormais pourquoi le sobriquet de la Galette est parfois remplacé par celui de l’île-aux-cent-moulins. Les habitations sucreries remplacent peu à peu l’ensemble des indigoteries. Très touché par le cyclone de 1928, le bourg exposé aux vents doit être reconstruit comme en témoigne la mairie en béton armé, oeuvre de l’architecte Ali Tur choisi par le Ministère des Colonies pour rebâtir les bâtiments publics.

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